NAMASKARA MUDRAS

Claudia Kaya
4 min readApr 12, 2021

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(écriture tardive, inspiration Balinaise)

J’ai fini par comprendre que chaque voyage nous apprend quelque chose sur la vie ; et pourtant cette fois ci je trouve des réponses là où je ne pensais plus devoir me poser de question.

C’est peut-être ça la vie ;

Ça vous met des claques même quand vous pensez marcher droit ; des claques pour ne pas oublier ; des paires de claques pour vous secouer ; pour vous rappeler que rien n’est acquis dans cet vie.

Et si vous avez un chemin en tête ; ça risque d’être violent.

J’ai vu beaucoup de chose en peu de temps ; j’ai parlé difficilement sur des sujets dont je pensais connaître les éléments ; je me suis rendu compte qu’ont étaient plusieurs à porter le même fardeau ; qu’ont étaient plusieurs à ne plus vouloir se combattre.

J’ai rencontré beaucoup de monde ; je les ai écoutés parler ; je les ai sentis vivre à leurs propres façons.

J’ai essayé de comprendre leurs manières d’être

D’exister

De penser.

J’ai tellement cogité que je me souvenais plus où j’en été.

Je pensais… Je pensais… Je pensais pouvoir me définir en un mot.

Pouvoir répondre aux questions que l’on me posait autant que j’y croyais ; et puis ; plus les questions passent moins les réponses se ressemblent.

C’est comme les années de ma vie ; plus je les vois défiler moins j’arrive à cerner l’évolution qui s’est produit autour de moi et en moi.

C’est comme répondre à ces questions ; enfant ; qui te demandait : tu veux faire quoi plus tard ?

Ou ces interrogations écrites d’anglais qui vous demandez de vous décrire en 5lignes.

Je commence par quoi ?

C’est là que je voulais en venir ; voilà où j’en suis à cet heure ci.

Je me suis rendu compte que toute ces choses que je pensais acquise avaient simplement disparut de mon esprit ; comme un naufrage qui coule au milieu de l’océan.

J’ai tellement remué qu’il a finit pas être submergé de toute ces nouvelles pensées et a préféré s’échouer dans l’abysse de mes propres souvenirs.

J’ai donc fumé à oublier.

Un voyage.

Tout commence par un voyage.

Le premier te montre où tu en es ; il t’apprend à respecter.

Le deuxième te montre qui tu es ; il t’apprend à accepter.

Et à ce rythme-là ; je crains à découvrir la leçon de mon troisième voyage.

J’ai voulu créer un idéal après tant de remarque ; j’ai forgé plus grand pour une question de respect ; et je suis rattrapé par mes propres naufragés qui veulent plus se noyer.

La ligne est longue ; vois comme elle vas loin…

Il y’a ce crochet, là ou je me trouve, qui fait le point sur le moment présent.

Si je regarde en arrière je vois tous ces vas et viens ; toute ces routes dégradées que j’ai essayé de cacher.

Puis, si je regarde devant je me dis qu’il faut aller de l’avant parce que ce n’est pas fini ma grande.

Alors je viens d’ici et de là, même si j’ai grandi las bas. J’ai vécu ceci et cela, même si je pense différemment là. Maintenant, je veux devenir comme ci comme ça, même si je suis loin d’en être là. Finalement on est tous nés quelque part ; on a tous vécus des choses plutôt moche ou sympa et ont portent tous l’espoir de devenir quelqu’un de meilleur, ou pas.

Alors je me dis qu’aujourd’hui j’ai plus de raison de vouloir rentrer dans les normes, de prétendre être pour ne pas être. Je peux penser gros et être petite et si ma façon d’être et mes histoires ne te reviennent pas…

Ça tombe bien que l’on soit 7 milliards.

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Elle est celle qui vit sur la frontière. Son regard tourné vers l'inconnu, entre son vieux monde de penser et sa compréhension toute neuve.

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